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Repris de Justesse 

    

    La 32ᵉ chambre du Tribunal des Repris de Justesse tire son origine de la célèbre émission de France Inter des années 80, le Tribunal des Flagrants Délires. L’objectif est simple : remettre au goût du jour ce chef-d'œuvre de l’humour français. 

    Au cours d’un procès fictif mêlant humour et subtilité, un jugement absurde et satirique est rendu sur un accusé, portant autant sur sa vie que sur son œuvre, et la personnalité qu’il incarne. Ainsi, chaque séance est le procès d’un invité : un magistrat étudiant présente les chefs d’accusation, un procureur absurde prononce un réquisitoire ; la défense de l’accusé, quant à elle, est assurée par un avocat maladroit. Enfin, juste avant le verdict, la parole sera donnée au prévenu, pour qu’il puisse assurer sa défense. Cette séance est avant tout un exercice oratoire, où l’exigence de l’humour sous toutes ses formes épouse la bienveillance.

    C’est au sein de ce tribunal prestigieux que se succèderont les invités, dans des séquences hors du temps, où l’absurdité, l’ironie, le sarcasme et surtout l’autodérision et l’irrévérence sont des valeurs reines. Chacun en ses lieux témoigne de sa considération envers l’amour du débat et de l’humour, dans un esprit que Cocteau n’a que trop bien résumé : « le tact dans l’audace, c’est de savoir jusqu’où on peut aller trop loin ».

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